Le fantasme de la soubrette revisité par Esmée.
Temps de lecture la bouche pleine : 4min
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Juin 2020
Je sors les choux du frigo. Je suis complètement excitée. Ma tentative de dresser les assiettes est un échec. Je mets tous les choux dans un plat.
Je reviens au salon avec mon plateau. L’inconnu s’est levé. Je surprends votre discussion. Je comprends qu’il est question de moi. Vos regards sont complices, vos sourires en disent long.
L’inconnu bande toujours suite à la pipe improvisée que je lui ai offert sous la table.
Vos regards gourmands ne sont pas dirigés vers le plateau de friandises que j’amène.
A peine ai-je posé le plateau sur la table que l’inconnu me retourne et me plaque contre lui.
Ce parfum…
Il me soulève et me dépose sauvagement sur la table. Mes élans de lionne ont été communicatifs, je suis ravie de sentir sa fougue. Merde, j’ai une fesse dans le plateau de choux. L’inconnu ne voit rien, il a la tête dans mes seins. J’échange un regard avec vous, vous essayez de garder votre sérieux tout en m’aidant discrètement à libérer les pauvres petits choux écrasés…
L’inconnu lève la tête, nous échangeons un regard, puis il échange un regard avec vous.
Tout le monde est d’accord sur la suite du repas…
Je vais faire office de trou normand…
L’inconnu enfile un préservatif pendant que vous dégustez un petit chou.
« -Touchez-vous. »
J’obéis. Je glisse mes doigts dans la fente de ma culotte et commence à caresser mon sexe encore chaud et humide. Il approche son sexe au bord de mon vagin. Il attrape fermement mes deux jambes. Il entre précautionneusement en moi.
Je l’ai désiré depuis son arrivée, je savoure de le sentir en moi. Je gémis de plaisir.
Encouragé, il commence des va-et-vient lents et fermes. Je continue à caresser mon clitoris.
La lionne n’est pas très loin. Je veux qu’il me prenne sauvagement, qu’il lâche les vannes. Mais il prend son temps. Il me déguste. Je m’allonge sur la table. L’angle d’attaque est parfait, sa bite entre et sort de moi sans obstacle. Il garde le rythme, il ne s’emballe pas. Je gémis, je supplie qu’il me prenne fort.
Vous trouvez que je fais trop de bruit.
Vous vous approchez de ma tête, vous défaites votre ceinture, vous déboutonnez votre pantalon et m’enfoncez votre bite dans la bouche.
Je suis mise en sourdine.
L’inconnu accélère la cadence. Chacun de ses coups de reins enfonce son sexe au plus profond de moi. Je me touche plus fort. Plus mes doigts accélèrent le toucher, plus je le sens lâcher prise. Stimuler mon clitoris contracte mon vagin.
Je suis en train de le rendre fou.
J’entends son plaisir. Je vous surprends à gémir aussi. De ma main libre, j’agrémente ma fellation d’une petite branlette.
Le combo masturbation-pénétration a sur moi un effet puissant, augmenté par cette soirée magique. Je vais jouir. L’inconnu est devenu bestial. Mes fesses ne sont plus au bord de la table, elles ont glissées et ce sont ses deux mains qui les cramponnent désormais.
Vous avez sorti votre bite de ma bouche. Vous vous masturbez très près de mon visage. Je ferme les yeux, d’une part pour me concentrer sur mon orgasme qui, je le sens, est en train de monter, d’autre part pour me préparer à la giclée qui va venir.
La bouche libre, je crie à gorge déployée.
Plus personne ne me demande de me taire. Chacun est concentré sur son propre plaisir, décuplé par le plaisir que sont en train de prendre les deux autres. Magnifique trio. Vous êtes devenu fauve vous aussi. Je vous entends rugir. Mon orgasme arrive, puissant. L’inconnu s’est laissé allé à quelques vocalises également. J’imagine qu’il est en train de jouir lui aussi.
Tout à coup je sens sur mon visage votre liquide léger et chaud. Vous êtes venu plus silencieusement que lui et moi. Vous ne m’avez pas ratée, j’en ai partout. Je n’ose plus ouvrir les yeux.
L’inconnu ralentit ses coups de reins. Il a donc joui lui aussi. Je reste là, allongé sur la table, les fesses dans les mains de l’inconnu, le visage plein de votre sperme. Le temps se suspend quelques secondes.
« -Le dessert est un peu sec. »
Vous prenez un chou, vous caressez mon visage avec. La gourmandise s’imprègne de votre semance. Vous la déposez dans ma bouche. Je reconnais votre goût. Avec la note sucrée du chou, le mélange est parfait.
Vous avez fait rire l’inconnu. Moi aussi, mais je n’ose pas rire la bouche pleine.
Il repose mes fesses sur la table et vient s’allonger sur moi de tout son long. Son corps est chaud et moite. Vous prenez une serviette et finissez de me débarbouiller. Vous déposez un baiser sur mes lèvres.
J’attrappe un chou et vient le déposer dans la bouche de l’inconnu, sans le supplément crème pâtissière.
C’était une délicieuse soirée.
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