février 18, 2022

A table ! 2/3 : Plat en sauce

Le fantasme de la soubrette revisité par Esmée.

Temps de lecture la bouche pleine : 4min

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Juin 2020

Je m’affaire à dresser les assiettes. C’est malin, je n’avais pas prévu pour trois… Vous vous rattraperez sur le dessert. Je vous entends discuter et rire. Est-ce que vous parlez de moi ? 

L’inconnu me plaît beaucoup. J’espère que vous m’autoriserez à le sucer à nouveau. J’ai encore le goût de son sexe sur ma langue. Je vous observe tous les deux, vous êtes beaux, vous avez fière allure. Je passe mes doigts sous ma jupe pour me caresser un peu. Ma culotte ouverte me permet un accès direct à mon clitoris. Je suis surprise de l’humidité de la zone, je ne m’étais pas rendue compte que je mouillais à ce point… Je me touche tranquillement en vous regardant. 

Vous vous retournez dans ma direction et me jetez un regard interrogateur. J’avais des doutes, maintenant j’en suis certaine, vous êtes équipé d’un radar. Cachée derrière l’îlot de la cuisine vous n’avez pas pu me voir. Je prends les deux assiettes pour venir vous servir.

L’exercice s’avère plus périlleux que ce que je m’étais imaginé… 

Je m’approche de l’inconnu pour le servir. Il ne me laisse pas finir mon geste et attrappe fermement un de mes seins. Ce mouvement brusque me surprend et me fait rater l’atterrissage de l’assiette.

Un filet de sauce vient s’échouer sur la nappe. Merde. Un peu plus et je tachais sa chemise.

Il n’a rien vu car il a gobé le sein en question. Je finis de déposer l’assiette. Je le laisse déguster mon téton tout en veillant à ce que la deuxième ne subisse pas le même sort. Il ajoute ses mains. Ses caresses et ses baisers sont délicieux. Il faut que je vous serve avant que le plat ne refroidisse mais je ne veux pas paraître impolie en privant l’inconnu de sa dégustation. Une de ses mains quitte mon sein pour venir caresser mes fesses. Ah… il s’intéresse à mon entrejambe. J’écarte mes cuisses pour lui en faciliter l’accès. Il vient caresser mon sexe. Il m’offre un regard complice quand il découvre avec surprise la lubrification de mon sexe…

Debout sur mes talons de douze centimètres, une assiette pleine de sauce à la main je laisse l’inconnu explorer ma chatte de ses doigts habiles. C’est parfait. Mon corps se remplit de désir pour lui.

Je commets l’erreur de fermer les yeux de plaisir.

Je perds l’équilibre. Mon corps vacille légèrement. C’est suffisant pour qu’un peu de sauce de votre assiette passe par dessus bord et vienne éclabousser le parquet. Merde. Vous voyez tous les deux l’action. L’inconnu n’a pas l’air de s’en soucier et continue à m’explorer divinement. En revanche, vous toussotez et vous vous levez. Vous venez retirez l’assiette de mes mains vous même. Ce n’est pas bon pour moi… 

« -Vous êtes maladroite. »

Mes excuses n’y changeront rien. Vous allez me punir. L’inconnu a stoppé son activité pour vous suivre. Vous revenez avec le seau à glace. 

« -Vos mains dans le dos. « 

Je passe mes mains dans mon dos. L’inconnu se place derrière moi et maintient mes poignets d’une main. Son autre main malaxe discrètement ma fesse. Vraiment, je l’aime bien ce coquin.

Vous sortez des glaçons du seau et venez les poser sur mes mamelons.

Le choc thermique m’arrache un cri. Vous m’ordonnez de me taire. Vos mains pleines de glaçons malaxent mes seins, doucement. Le contraste entre la douceur de vos caresses et le piquant du froid me rend folle. Je respire fort et me contrôle pour ne pas gémir. Un cri m’échappe. Cette fois ce ne sont pas les glaçons mais les doigts de l’inconnu qui sont venus visiter mon vagin. Vous stoppez votre torture pour me servir de soutien. Ma tête se pose au au creux de votre cou, je suis légèrement penchée en avant.

Vous m’offrez à votre invité. 

Ses doigts habiles entrent et sortent de mon vagin avec une puissance et une agilité que j’ai rarement connues. Je sens que je mouille abondamment, ça s’entend aussi. Je ne sais plus combien de ses doigts sont au fond de moi, mais je dirais qu’ils sont plus que trois. Je cris et je gémis, cette fois vous ne me demandez pas de me taire. Vous sentez comme moi que mon plaisir l’encourage. Vous me soutenez maintenant par les épaules, de peur que je m’écroule peut-être… C’est vrai que mes jambes commencent à trembler dangereusement.

Je ne suis plus avec vous, je suis partie.

Doucement vous vous baissez pour me déposer sur le parquet mouillé, vous restez à genoux face à moi. Ses doigts sont toujours en moi. Désormais à quatre pattes, je sens qu’il essaie d’entrer sa main. Je vois votre sexe dressé à travers votre pantalon. Ma docilité m’a quittée, je suis une lionne, je vais chercher un plaisir profond qui vient du fond de mes entrailles.

Il a entré sa main.

Il ne la bouge plus, ce sont ses doigts qui bougent. C’est bon. Je ne contrôle plus les sons qui sortent de moi.

De nouveau vous posez des glaçons sur mes tétons.

Je ne gémis plus, je rugis. Je sens la cyprine qui coule le long de mes cuisses. Puis doucement, il se retire. Vous lâchez mes seins. Je viens poser ma tête sur vos genoux, vous la déposez par terre. Sacrée lionne que je fais là, la tête posée sur le parquet dans la flaque laissée par les glaçons, les fesses en l’air, engourdie de plaisir. 

Vous quittez le salon tous les deux. J’entends de l’eau qui coule. Vous revenez face à moi et déposez un seau et une serpillère à mes côtés. Vous regagnez la table. L’inconnu également. Vous commencez à déguster votre assiette en discutant de tout et de rien.

Vous m’ignorez totalement.

Je me redresse, attrappe la serpillère et je commence à éponger la flaque impressionnante dans laquelle j’étais quelques instants plus tôt. Les glaçons fondus ne sont pas les seuls responsables de cette inondation… Je reprends mes esprits. Mon coeur a repris son rythme de croisière. Ma chatte par contre joue du tambour. Je n’arrive pas à la calmer. Elle gronde. 

J’en veux encore. Je ne veux pas qu’on s’arrête. La lionne a faim.  

Vous vous levez avec les assiettes pour aller en réchauffer le contenu. Il aurait été correct que cette tâche me soit confiée mais j’imagine que vous avez trop faim pour mettre en péril les maigres portions restantes. 

Je profite de cette absence pour me glisser sous la table.

L’inconnu n’a pas pris soin de reboutonner son pantalon depuis la pipe de courtoisie. Il m’est donc très facile de sortir à nouveau son sexe de son caleçon. Il bande. Je m’agenouille entre ses jambes et gobe sa bite. Je vous entends revenir. Vous toussotez. Je ne m’arrête pas. Vous servez l’inconnu, vous vous asseyez et continuez votre conversation. Elle est hachée tantôt par de petits grognements, tantôt par des toussotements de l’inconnu qui essaie tant bien que mal de faire comme si de rien n’était. La lionne veut bondir sur lui et venir s’empaler sur sa bite. Ma bienséance me pousse à contenir cette pulsion. Vous n’apprécieriez pas que je prenne cette initiative. 

Je stoppe la fellation de l’inconnu. Je sors de sous la table. Je m’arrête devant un miroir pour remettre ma coiffe en place, on pourrait croire que je viens de sortir en pleine tempête. 

Je reviens débarrasser vos assiettes vides. 

Souhaitez-vous passer au dessert ?

C’est par ici : https://leblogdesmee.fr/a-table-3-3-le-dessert-est-servi

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