février 18, 2022

A table ! 1/3 : Mise en bouche

Le fantasme de la soubrette revisité par Esmée.

Temps de lecture la bouche pleine : 4min

Ce texte est disponible en version audio sur l’appli https://boucheaoreilles.fr/

Juin 2020

Le repas est prêt. J’ai une heure pour me préparer avant votre arrivée. Vous serez ponctuel, comme à chaque fois. 

Je prends une douche brûlante, je savonne avec soin mon corps de haut en bas. Je passe le jet sur mon sexe, écartant mes lèvres pour que l’eau puisse se glisser dans tous ses replis. Je laisse le jet réveiller mon clitoris quelques secondes. Puis je continue ma toilette. Je coupe l’eau uniquement lorsque je suis convaincue que chaque centimètre carré de ma peau est propre et légèrement parfumé par le savon vanillé. 

J’enfile mon peignoir. 

Je mets une culotte noire ouverte, je pose par dessus un porte-jarretelle assorti. Je viens y fixer les bas en soie transparents.  Face à mon dressing, je sors enfin le costume acheté depuis déjà plusieurs semaines. J’enfile la robe en soie noire. Son décolleté plus que plongeant dévoile presque mes tétons. La taille très marquée contraste avec le jupon épais qui fait remonter la robe jusqu’au pli de mes fesses. Un galon blanc souligne les manches et le décolleté, assorti au petit tablier cousu à l’avant du jupon. J’attache mes cheveux en chignon haut et je viens y fixer la petite coiffe blanche. Je souligne mes yeux d’un léger trait d’eye liner noir avant d’agrandir mes cils avec le mascara. 

Des yeux de biche pour une belle petite bitch. 

Je chausse mes talons aiguilles noirs vernis à plateforme. Douze centimètres pour allonger mes jambes et souligner mes formes. . 

Je suis prête pour vous servir. 

Je repasse au séjour pour préparer le plateau apéritif. J’entends la clé dans la serrure. Mon cœur bat la chamade, dans ma poitrine et dans le bas de mon ventre. J’ai eu le contrôle sur tout ce que je pouvais maîtriser jusqu’à présent. Le reste de la soirée est entre vos mains.  Enfin. 

Je vous attends derrière la porte, vous entrez et me toisez du regard. 

Vous êtes très élégant dans votre costume. Je pose votre veste au dressing. Je vous suis au salon où vous décidez de vous installer dans le fauteuil club en cuir. Je vous sers une coupe de champagne. 

Tout en sirotant ses bulles vous me faites signe de tourner sur moi-même. Vais-je vous plaire ? 

Je suis fière de moi, je me sens belle dans ce costume fantasmé depuis de trop nombreuses années. 

Je m’exécute. Lentement, je tourne. J’ondule mes hanches pour faire jouer la hauteur du jupon qui par moment doit laisser apparaître un bout de mes fesses. 

Il faut bien que je vous mette en appétit après-tout… 

Vous vous levez. Vos mains viennent poursuivre ce que vos yeux avaient commencé. Debout, les jambes écartées, les mains dans le dos et la tête droite je vous laisse affiner votre inspection. 

Vous sortez mes seins de leur niche étroite. Vous malaxez. Puis vous venez lécher le bout de mon mamelon. Vos mains continuent leur investigation. Elles descendent à la rencontre de mes fesses. Vos caresses sont douces. Vos doigts partent en expédition le long de mon sillon. La culotte ouverte ne vous fait rencontrer aucun obstacle sur votre route. Ma chatte vous est offerte. Vos doigts caressent mes lèvres, ils viennent trouver mon clitoris, se promènent jusqu’à l’entrée de mon vagin sans y pénétrer. 

La sonnette retentit.

Je sursaute. Serait-ce la voisine ? J’essaie de ranger mes seins à la hâte tant bien que mal dans le trop petit morceau de tissu prévu à cet effet. 

Vous marchez lentement jusqu’à la porte d’entrée, j’ai surpris votre sourire à me regarder me rhabiller à la hâte. 

-Gardez votre position. 

Je me remets alors debout, droite et figée, les mains dans le dos, au milieu du salon. Si vous ouvrez la porte, la personne qui se trouve derrière n’aura d’autre choix que de me voir. 

Mais tout va bien, j’ai rangé mes seins… 

Vous regardez par le juda, vous faites demi-tour et revenez vers moi. Je suis soulagée que vous n’ayez pas choisi de m’exhiber. Cet intermède a augmenté l’afflux de sang dans le bas de mon ventre. J’ai aussi les jambes qui tremblent un peu. 

Vous prenez ma main et vous m’amenez face à la porte. Vous m’ordonnez de reprendre ma position. J’ai les jambes en coton. J’ai le coeur qui bat beaucoup trop vite. J’ai d’ailleurs l’impression que mes seins vont bondir de mon corsage à tout moment, je les ai martyrisé ils sont maintenant tout écrasés…

Ce stress m’excite. Je suis très excitée. Très très excitée.

J’ai du mal à tenir ma position sans bouger. Vous le remarquez et me demandez de me reprendre pour accueillir dignement votre invité.e. 

Ce n’est donc pas la voisine qui attend derrière la porte…

Je n’arrive pas à reprendre mon souffle. Un invité. Une invitée. Un inconnu. Une inconnue. J’essaie de prendre une grande inspiration mais je sens le tissu se tendre dangereusement entre mes deux seins. 

Vous prenez ma tête entre vos mains pour déposer un baiser sur mes lèvres. Vos yeux viennent se plonger dans les miens. J’y lis la bienveillance que je vous connais. J’ai confiance. Je vous souris. C’est le signal que vous attendiez pour laisser entrer…

Vous ouvrez la porte. C’est un homme. Elégant, il a suivi le même dress code que vous. Chemise blanche, pantalon noir, ceinture assortie aux chaussures en cuir. Dans ses mains il a une bouteille de champagne et un magnifique bouquet d’hortensias bleus. 

C’est à peine s’il me regarde…  

Vous toussotez. Je me ressaisi et reprends mon rôle. Je le débarasse de sa veste, attrappe la bouteille de champagne et le bouquet. Vous l’invitez au salon. Je range soigneusement la veste dans le dressing. Je respire discrètement mais à pleins poumons le parfum de l’inconnu. Effet immédiat entre mes cuisses. J’entends un crac entre mes seins. Merde. La couture est en train de céder mais tout le petit monde reste en place. Vous toussotez à nouveau depuis le salon : je suis trop longue. 

Je vous rejoins à la hâte, je dépose la bouteille et les hortensias dans le seau à glace. 

-C’est mieux dans un vase. 

Merde. Un vase, vite. Je prends celui posé sur le buffet, je passe à la cuisine le remplir d’eau et je repose le tout avec les hortensias dedans. 

Je sers enfin une coupe de champagne à l’inconnu. Je ne le regarde pas dans les yeux. Cette fois il me regarde. Je sens ses yeux caresser mon corps.  C’est le moment que vous choisissez pour vous lever. Vous faites les présentations. Vous commencez par sortir mes seins de leur prison étroite. Soulagement instantané. Vous complimentez chaque partie de mon corps que vous exhibez à votre invité. Son parfum m’enivre. 

-Vous allez dire bonjour à notre invité comme il se doit. 

Il est face à moi, il ne bouge pas. Je défais la boucle de sa ceinture. Je fais sauter le bouton de son pantalon, je descends sa braguette. J’écarte les pans de son pantalon pour qu’il ne soit pas à l’étroit lui non plus. Je passe mes mains sous son caleçon pour en sortir son sexe. Je m’accroupie face à lui. J’adore cette position, avec des talons hauts c’est extrêmement confortable pour sucer. J’entre sa bite molle en entier dans ma bouche. Je l’aspire. Je salive. Je fais tourner ma langue autour. Elle prend de plus en plus de place dans ma bouche. Encouragée, je continue. Je le suce fort et vite. Je suis sous le charme. 

Vous toussotez.

A regret, je sors sa bite de ma bouche. Elle est maintenant fièrement dressée. Ce sont des salutations de qualité, je suis fière de moi. Vous semblez satisfait également : 

-Maintenant que les présentations sont faites, il est temps de passer à table, vous ne pensez pas ?

Le plat vous sera servi par ici : https://leblogdesmee.fr/a-table-2-3-plat-en-sauce

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