janvier 24, 2022

Fais-moi mal

Avril 2020

Temps de lecture, mains attachées dans le dos : 4 min

Aucun animal n’a été maltraité dans cette histoire.

J’enfile mes bas, je viens les clipser à mon porte-jarretelle. Je chausse mes talons aiguilles. J’ai la robe que tu as choisi, celle qui s’ouvre en un zip. Je n’ai pas d’autres sous-vêtements, comme tu me l’as demandé. Je rougis une dernière fois mes lèvres. Me voilà prête pour toi.

~

Je t’offre mon cou, tu l’ornes d’un collier sur lequel se trouve un anneau de métal. La sensation du cuir serré sur ma peau crée un léger frisson qui rend mes poils érectiles. 

Tu y accroches la laisse.

Tu la tiens fermement d’une main et tournes ton regard vers moi. Je baisse les yeux, prête à obéir. 

Je suis ta chienne et nous entrons dans le donjon. 

Tenue fièrement en laisse, nous arpentons les lieux. Je ne sais pas si tu cherches une table ou si tu me promènes par simple plaisir de m’exhiber.  A moins que tu ne commences déjà à choisir mes bourreaux…

Tu nous diriges vers une petite table un peu à l’écart. Face à toi, regard baissé, j’attends tes ordres. Nous savons pourquoi nous sommes ici. J’ai fauté, je dois être punie. Tu rêves de dérouiller la petite chieuse que je suis. Transformer la princesse diva en sale chienne. Offrir ta petite salope à une horde de loups prêts à enfoncer leur bite au fond de ma petite chatte encore et encore, à coups de reins frénétiques et bestiaux. 

Cette pensée fait naître des papillons dans le bas de mon ventre…

Tu me demandes si je suis prête. Si ta petite salope est prête. Pour toute réponse, je m’accroupie face à toi, tête baissée, mains tendues sur les genoux.

Bien sûr que je suis prête. 

Nous nous asseyons autour d’une table, nous commandons un verre. Je sonde l’ambiance de ce lieu inconnu, j’en scanne les moindres recoins, je fuis les regards trop insistant, j’en soutiens d’autres. Tu observes également ce qui se passe. Nous sirotons nos verres. 

Les loups sont dans l’arène. 

Tu m’ordonnes de me lever et de poser mes mains sur la table. Je m’exécute en prenant soin de bien écarter mes jambes. 

Du bout des doigts tu caresses mon corps. Partis de mes chevilles, tes doigts suivent la ligne de mes mollets puis continuent le long de mes cuisses. Tu passes subtilement sous ma robe et tu remontes jusqu’à mes fesses sans culotte. C’est doux. Tes mains parcourent mon dos, viennent caresser mon cou. Tu cramponnes mes cheveux forçant ma tête à se renverser en arrière. Mon dos se cambre. Tu joues avec ma bouche, tu y entres tes doigts, je les suce en salivant abondamment, j’en ai partout. Tu pinces mes lèvres. Je prie pour que mon rouge à lèvre tienne le coup mais c’est peine perdue je crois que j’en ai partout. Tu t’en fiches royalement et continues de faire patauger tes doigts dans ma cavité buccale. 

Tes doigts pincent la fermeture éclair de ma robe, tu l’ouvres et dévoiles ainsi à l’assemblée, discrète mais curieuse, mon corps légèrement vêtu. Tu continues ton exploration. Tu me redresses. Tu décides de t’occuper de mes seins. Tu pinces. Fort. Je serre les dents. 

Je plante mon regard dans le tien.

Alors tu pinces plus fort. Je mords mes lèvres et une vague de picotements me parcourt des pieds à la tête puis vient s’échouer au bout de mes tétons. J’étouffe un cri. 

Réveil de papillons dans ma chatte. 

Tu me penches face contre table. Tu prends mes poignets et les attaches ensemble. Les mains liées et les jambes écartées pour plus de stabilité, je t’offre mon cul. 

Je n’ose pas encore regarder ce qu’il se passe autour de nous. Je sens des présences, je sens des regards. Il est encore trop tôt. 

Tu caresses sensuellement ma croupe. Trop sensuellement. Je ne m’attends pas à la fessée qui vient, ta main vient claquer fermement ma peau, c’est cinglant, tu recommences plusieurs fois, alternant entre mes deux fesses. Puis, comme pour attendrir ma chair, tu viens faire claquer tes mains l’une après l’autre par petites tapes sur un rythme soutenu. Mes fesses piquent. Tu m’arraches un petit cri. 

Je tourne la tête mais je ferme les yeux. Je ne veux pas savoir combien ils sont. Pas encore. Tu recommences, mes fesses chauffent. 

Ma chatte aussi.

Tu enfonces deux doigts dans mon vagin. Il est au moins aussi humide que ma bouche tout à l’heure. C’est une récompense. Je me délecte de chaque sensation de plaisir offert. 

Envol de papillons dans ma chatte. 

Je me décide à ouvrir les yeux. Trois hommes sont assis à nous regarder, ils sirotent un verre. L’un d’entre eux a la queue dressée. Je croise son regard, il commence à masturber son sexe en plongeant ses yeux dans les miens. Tu interceptes ce petit jeu. Tu le fais venir. Tu m’ordonnes de le sucer.

Je m’accroupie pour mettre ton ordre à exécution. Avec les mains toujours attachées dans le dos l’exercice s’avère être un jeu d’équilibre instable… Je maintiens ma posture tant bien que mal, pendue à sa bite qu’il m’aide à enfoncer dans ma bouche.  Vous vous amusez de l’agilité dont j’essaie de faire preuve. Il se satisfait de ma fellation, sa verge dressée et humide en témoigne. Il prend son pied, tu caresses mes cheveux. 

Je suis une bonne chienne. 

Je m’applique à le sucer. Je sens tout à coup une tension dans la laisse. Je me redresse. Tu prends mon visage dans une main et serre mon menton. Tu me souris et pose un baiser furtif sur mes lèvres. Tu me détaches les mains, je les pose sur la table, les doigts bien écartés. Mes jambes le sont tout autant. Tu replonges tes doigts dans mon vagin. Tu me doigtes vite et profond. Je ne bouge pas mais je commence à gémir. Ton agilité me fait beaucoup d’effet.

S’en suit le froissement d’un emballage de préservatif. Je retiens un sourire, galvanisée par l’idée d’être pénétrée par cet inconnu.

Tu m’offres.

J’écarte mes jambes, cambre mon dos, prête pour l’assaut final. 

Il attrape fermement mes hanches puis il entre sa bite en moi. Je lâche un soupir. Tu me tiens toujours du bout de ma laisse, tu profites du spectacle et prends ton plaisir dans celui qu’il me donne.

Je me ferais prendre jusqu’à ce qu’orgasme s’en suive. 

Tu y veilleras. Ce sera peut-être avec lui. Ce sera peut-être avec un des nombreux autres présents désormais autour de nous. Chacun espérant que son tour viendra.

Nous sommes deux louves au milieu de la meute, tu en es la cheffe et tu les mènes à la baguette.

Tourbillon de papillons. 

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