Temps de lecture dos à la mer : 2min
La fraîcheur du soir rend agréable notre promenade. Main dans la main, nous suivons le remblais. Nous sommes portés par la foule venue se rafraîchir après l’écrasante chaleur de la journée.
Nous quittons sa cohue pour continuer sur le port. Tu t’assoies sur un muret. Je te crois un peu fatigué. Tu m’attires à toi. Alors que j’allais prendre place à tes côtés, ta main m’invite à prendre place sur tes genoux.
Je suis docilement ton mouvement mais je ne comprends pas bien pourquoi tu as choisi de t’installer dos à la vue sur la baie éclairée… Pour regarder les gens marcher ?
Ton bras droit enserre ma taille.
Ton bras gauche passe sous ma robe. J’ai le souffle coupé.
A droite quelques groupes de gens, à gauche des couples main dans la main, devant nous quelques badauds qui, eux, admirent la vue.
Ta main vient se poser sur ma culotte.
Tu es serein. Tes gestes sont calmes. J’ai repris ma respiration.
La chaleur de ta main posée là sans bouger réveille ma chatte.
Tu as la force tranquille du lion, je suis aussi nerveuse qu’un suricate.
Tu me serres contre toi. Je me blottis contre ton torse rassurant. Je sens mon cœur palpiter.
Tes doigts massent ma vulve. Tu fais de doux mouvements circulaires qui pincent légèrement mes lèvres.
Le suricate est aux aguets.
J’ai l’impression que le port tout entier comprend ce qui se passe sous ma robe.
J’ai l’impression que tout le monde sent comme moi le réveil de mon clitoris sous ma culotte.
J’ai l’impression que la foule nous regarde.
J’ai l’impression que ça m’excite.
Putain ça m’excite.
Je te le dis.
Tu poses un baiser dans mon cou.
Tu continues à masser. Tes doigts appuient plus fort.
Je me concentre pour que l’accélération de ma respiration ne se voie pas. J’essaie de paraître aussi tranquille que toi.
Mais à l’intérieur ça commence à être sérieusement le bordel…
Est-ce qu’il faut regarder les gens ? Non, c’est mieux si je regarde devant moi. Mais la vue est derrière nous, il n’y a rien à voir droit devant. Oh oui c’est trop bon ça ! Non, ne ferme pas les yeux. Respire. On peut jouir les yeux ouverts ?
Tes doigts décalent ma culotte. Ils sont deux et ils plongent dans la fente de mes lèvres. Ils font remonter la cyprine sur mon gland.
Je n’arrive pas à gérer ma respiration. On pourrait croire que je viens de courir un 50m robe-tongues.
Tu déposes un baiser dans ma nuque. Puis tu reprends ta posture. Ton bras serre un peu plus fort ma taille.
Le suricate est pris au piège.
Tu iras jusqu’au bout. Nous ne quitterons pas ce muret sans vue tant que je n’aurais pas joui.
Tes doigts trouvent mon clitoris. Ils reprennent les mouvements circulaires. Tu gardes le tempo. Ni trop rapide, ni trop lent. Tu tournes en appuyant. Tu tournes, tu tournes, tu tournes. Je sens la chaleur rougir mes joues. Des picotements irradient ma chatte.
Doucement, je me sens monter.
Le suricate s’est calmé. Le lion l’a hypnotisé.
Mes yeux ne sont pas fermés.
Tu augmentes le tempo.
Je monte.
100m robe-tongues.
Je monte.
Mon regard se brouille.
Je viens.
Mon corps se raidit.
Tes doigts s’arrêtent.
Quoi ? Non !
Ils quittent la chaleur de mon entrecuisse.
Non non non non non !
Ils remettent ma culotte en place. Enfin ils essaient car ma vulve gorgée de sang est trop gonflée pour le petit bout de tissu. Tu t’en rends compte et laisse finalement la dentelle de côté.
Tu desserres ma taille, attrapes mes hanches pour m’aider à me redresser et à me tenir sur mes jambes flageolantes.
Tu reprends ma main pour continuer notre promenade.
Je reprends mes esprits, j’ai retrouvé la vue pour mieux croiser ton regard complice.
Le lion a mangé le suricate.
Il a réveillé la lionne.
Maintenant, elle a faim.