juin 30, 2022

Le lion et le suricate 2/2

Pose ta brouette et lis mon texte en 3 min

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Nous parcourons le remblai. Rien ne laisse paraître l’excitation qui nous a gagné tous les deux. La tension sexuelle entre nous est à son paroxysme. Notre poignée de main est électrique. Je n’ose plus croiser ton regard de feu, encore moins embrasser tes lèvres de peur de m’enflammer, là sur le remblai, au milieu des gens. 

L’air frais de la mer se glisse sous ma robe et vient souffler sur ma vulve chaude. J’apprécie cet effort de la nature pour m’aider à faire descendre la température.

Ses efforts sont vains, elle est en train de souffler sur des braises. 

Ma chatte te réclame. C’en est même devenu une supplication. Mon cerveau est descendu entre mes cuisses. Combler le vide de mon vagin est devenu mon unique priorité.  

Je suis en train de devenir folle. Je n’admire plus le paysage. Seule l’image de ta bite tourne en boucle devant mes yeux. Quand j’essaie de l’effacer, ce sont les flashs de notre pause qui me reviennent : tes doigts caressant ma vulve, les passants, tes bras autour de moi. 

Les deux cas m’amènent au même résultat. Je suis complètement érotisée. Ma chatte bave. 

Tu marches à mes côtés. Impassible. Nos regards se croisent. Les miens essaient de te dire qu’il faut qu’on rentre. Qu’il faut qu’on baise. Qu’il faut que TU me baises. Que c’est une question de survie. 

Tu souris en échange de mon regard et dépose un bisou sur mon front. Je crois que le message n’est pas passé. A moins que tu ne craignes aussi l’inflammation par contact buccal ? 

« -Je veux que tu me prennes. » 

Là au moins, c’est clair. Tu te tournes vers moi, toujours impassible. 

« -Ah oui ? » 

Ah oui ? Ah oui ? Evidemment que oui. Tu mets la chaudière en marche en pleine canicule et tu t’étonnes de la surchauffe ? 

Tu vas me rendre folle. 

Ta main qui est dans la mienne se dirige furtivement vers ton entrejambe. J’ai à peine le temps de sentir ton érection que nos mains ont repris leur place entre nous. 

Tu bandes. 

Je crois que ma chatte a pris feu. 

Le remblai se termine. La foule s’est dispersée. Devant nous, la large promenade se divise en plusieurs chemins sinueux à travers des parterres de palmiers. Tu passes devant moi. Ta main tire la mienne. Tu nous diriges vers les recoins moins éclairés. 

L’incendie se propage dans mon corps, les flammes sont parties de ma chatte pour venir lécher le bas de mon ventre. 

Au détour d’une haie, un recoin sombre. On est loin du charme du remblai. Une poubelle de chantier. Une brouette. Et un lampadaire éteint. 

Les flammes brûlent mes tétons. La chaleur de mon corps a liquéfié mon cerveau. 

Je soulève ma robe. Je pose mes mains sur le poteau du lampadaire. Je m’offre à toi. 

Je t’entends défaire la boucle de ta ceinture. 

Je suffoque. 

J’entends le zip de ta braguette. 

Tu t’appliques à décaler ma culotte. 

Ton calme me rend folle. 

J’entends le froissement d’un emballage de préservatif.

Je sens ton gland à l’entrée de mon vagin. 

Mon entrejambe crépite.

J’écarte mes jambes, je cambre le dos. Je me fais accueillante et suppliante.

Je te veux en moi. Je te veux en moi. Je te veux… tu entres ta bite doucement. Tu l’emmènes au plus profond de moi. 

J’étouffe un gémissement. J’ai envie de te hurler mon plaisir. Mais j’entends des voix proches de nous. Alors je ravale mes vocalises. Je t’entends soupirer. Le soulagement est réciproque. Ton sexe sort puis entre à nouveau doucement. C’est moi qui lâche un soupir. 

J’entends encore des voix. 

Tu sors à nouveau. Cette fois, tu entres fort. Tes mains ont cramponné mes hanches. Mes mains s’accrochent fermement au poteau. Mes pieds sont ancrés dans le sol. 

Nous sommes silencieux, seuls nos respirations et le claquement de tes reins sur mes fesses trahissent notre présence. 

Tu entres et sors de moi avec un rythme soutenu. Profondément. C’est divin. Je ne vois plus, je n’entends plus les voix.

Accrochée au poteau, le tien me défonce. 

L’orgasme n’est pas loin. C’est lui qui brûlait mon corps depuis tout à l’heure en cherchant à s’échapper. 

Tu le sens venir, tu ne lâches pas ton rythme pour le laisser monter. Ma tête pend entre mes bras. Tout se passe à l’intérieur de moi. Aucun son ne sort de ma bouche, ni de la tienne. Je t’entends souffler et soupirer.

Tu pilonnes à un rythme qui ne faiblit pas. 

Une boule de feu se forme au fond de mon vagin. Elle vient irradier ma chatte et parcourt mon corps à toute vitesse. Un spasme me secoue. Je serre les dents pour ne pas crier. En apnée depuis quelques secondes, je finis par reprendre une grande inspiration par la bouche. 

Je sens tes mains sur mes hanches. Je sens le poteau sous mes mains. Je t’entends reprendre ton souffle. J’entends à nouveau les voix proches de nous. J’ouvre les yeux, je vois la haie devant nous, la brouette à côté. La situation me fait rire. 

Tu sors de moi, remets ma culotte et replaces ma robe. 

Tu as calmé le feu, tu as apaisé la lionne.

Je n’ai plus peur d’embrasser tes lèvres. Tu me prends dans tes bras. La sauvagerie nous a quitté. 

Nous prenons le chemin du retour. Nous retrouvons la lumière, le remblai et la foule. Je flotte au-dessus des gens. 

As-tu jouis toi aussi ? 

Ta main qui est dans la mienne se dirige furtivement vers ton entrejambe. 

Tu bandes…

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