janvier 25, 2022

Sois sage 1/2

mai 2020

temps de lecture à genoux les mains dans le dos : 3min

Je monte les escaliers, mon sac à la main. Il est lourd, la prochaine fois je te le ferais porter… La porte de ton appartement est entrouverte, comme prévu. Je la pousse doucement. 

Tu m’attends dans le couloir, à genoux, les mains sur les cuisses, la tête baissée. 

J’entre. Je referme la porte. Je me place face à toi. Tu n’as toujours pas levé la tête, je ne t’y ai pas autorisé. 

Je te félicite de ce premier accueil très réussi. 

Je te laisse seul dans le couloir pour me glisser dans la chambre. Je retire ma robe. Je passe une veste cintrée qui finit d’habiller mon ensemble de lingerie noire bondage. Il fait beaucoup trop chaud dans ton appartement pour que j’enfile des bas, mon porte-jarretelles ne sera que décoratif. J’ai des sandales plateformes qui me perchent à quinze centimètres.

Esmée est prête. Toi aussi. Amusons-nous. 

Je sors un paddle de mon sac. Je choisis celui qui se termine par un rectangle de cuir troué en forme de cœur. J’adore ce type de cravache, c’est moins effrayant pour les chatons comme toi.

Habillée, la cravache dans une main et le sac dans l’autre, je reviens me planter face à toi.

Tu es toujours à genoux mais je surprends un léger mouvement de tête. Pourtant je ne t’ai pas encore autorisé à bouger… Serais-tu troublé par ma drôle de baguette magique ? A peine t’ai-je repris que tu te ressaisis. Tu es appliqué, je suis fière de toi. 

Je fais glisser le paddle sur tes mains, je le fais remonter le long de ton bras nu, il vient caresser ton épaule à travers ton T-shirt. Je pose le bout en cuir sous ton menton et d’un petit geste de poignet, je te fais redresser la tête. 

Je découvre tes yeux pour la première fois. Je plante mon regard dans le tien. Je te souris. 

– Lève-toi. 

Tu obéis, le paddle sous ton menton accompagne ton élan. 

D’une main, je saisis ton visage. Mes yeux sont toujours plantés dans les tiens. Nous restons ainsi face à face de longues secondes, le temps pour chacun de sonder l’autre. 

Je te lâche. Tu restes immobile. Obéissant. Je fais progresser le morceau de cuir sur ton corps. Je commence mon inspection. Le t-shirt noir que tu as mis est un bon choix. Il moule tes formes. La cravache continue à suivre les courbes de ton corps. Ton pantalon noir bombe parfaitement tes fesses, je valide aussi. Tu l’as retroussé au niveau des chevilles, tes deux pieds nus sont bien ancré dans le sol. 

Tu es très élégant.

Nous passons au salon. Evidemment, tu portes mon sac. 

Je scanne rapidement la pièce pour comprendre l’espace dans lequel nous allons jouer. 

Je te fais poser les deux mains à plat sur le buffet, les doigts bien écartés. Je fouille dans le sac pour en sortir un bandeau noir que je viens poser sur tes beaux yeux. Je caresse ta joue du revers de la main. Nos peaux s’effleurent pour la première fois. La tienne est douce. 

Je viens y faire claquer ma paume.

Tu sursautes. J’observe, aux aguets, ta réaction. Tu retrouves ton calme. Je caresse ton autre joue. Tu te tends. 

Tu attends une gifle qui n’arrivera pas. 

Ma main continue sa route dans ta crinière pour la saisir fermement. J’approche ma bouche de ton oreille. 

– Déshabille-toi. 

Je te regarde enlever tes vêtements, privé de la vue l’exercice n’est pas des plus évident. Je me surprends à sourire, attendrie par ton application. Je reprends la cravache en main. Elle parcourt ton corps, s’attarde sur tes fesses. Premier coup cinglant. Tu te redresses, davantage surpris par le bruit que par la douleur ressentie. 

– Calme-toi. 

Je reprends ma douce exploration, la ponctuant de petits claquements sur différentes parties de ton corps : ton torse, ton dos, tes hanches, tes cuisses, tes mollets… J’observe, j’écoute, je jauge. Tu t’agites un peu au début, puis tu réussis petit à petit à entrer dans ta bulle. 

Je reviens caresser tes joues pour mieux les faire claquer sous mes doigts. 

J’ai maintenant très envie de jouer avec tes fesses. Je fais glisser mes doigts le long de ton dos, je viens presque te chatouiller puis je donne une première fessée. Une deuxième, une troisième et c’est une volée claquante qui s’abat sur ton cul. 

Tiens, tu bandes. 

Je laisse tes fesses redescendre en température. Je reprends la cravache pour venir m’intéresser à ta queue fraîchement dressée. Le bout de cuir vient caresser tes boules et je remonte le long de ton phallus. Ce contact sur ta bite hérisse tes poils. Je viens faire claquer la cravache sur ta cuisse, juste à côté de ton sexe. Le stress et l’excitation cambrent ton dos.  

Je tapote ta bite avec l’extrémité de la cravache. Tes premiers gémissements se font entendre dans la pièce. 

Je stoppe pour venir attrapper ton visage et t’ordonner de te taire. Je caresse ton visage. 

Il est temps de faire une petite pause. 

– J’ai soif. 

Je retire ton bandeau. Je fais claquer la cravache sur tes fesses pour que tu files à la cuisine, nu comme un vers, nous préparer un thé. 

Je souris à nouveau, cette fois attendrie par la petite marque que tu as sur la fesse droite… Je t’ai marqué au coeur rouge. 

La suite des aventures ici : https://leblogdesmee.fr/?p=79

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