janvier 24, 2022

Un cunni et au lit

Avril 2020

Temps de lecture : 3 min

photo @Fauvret

Quelle idée j’ai eu de partir en vacances avec un sportif…Franchement… Je suis sur les rotules à 18h… Je suis au bout du rouleau. J’ai mal partout. A 21h je me glisse dans mon lit, éreintée de ma journée.

Tu viens dans la chambre, tu me souhaites une bonne nuit puis tu me glisses à l’oreille :

“- Je lècherais bien ta petite chatte avant que tu t’endormes…”

Quelle merveilleuse idée… Je ne suis pasmédecin mais je suis certaine que c’est très bon pour les courbatures.

Pour toute réponse, je m’installe sur le dos, complètement détendue, les jambes écartées. Tu ris de me voir ainsi offerte. Tout est moelleux, le matelas dans lequel mon corps s’enfonce, l’oreiller qui accueille ma nuque et la couette qui garde tout mon corps bien au chaud. 

Tu prends le temps de t’installer en veillant à ne pas défaire mon petit nid douillet. Tu poses mes jambes sur tes épaules, tes deux mains attrapent mes fesses, tu glisses ta tête entre mes cuisses. 

Tes lèvres déposent un premier baiser timide, comme si tu ne voulais pas brusquer ma chatte endormie. Puis ta langue vient lécher mes lèvres, elle est bien humide. Tu suis ma fente pour l’encourager à s’ouvrir. Ma respiration se fait plus profonde. Ma tête s’enfonce un peu plus dans l’oreiller. Ta langue prend le temps de faire monter mon plaisir. Elle explore chaque recoin de ma vulve, chatouille chaque plis. Patiemment, tu prends plaisir à me déguster, tu lèches, tu titille, tu effleures puis appuies.  

Tes doigts viennent en soutien de ta bouche pour écarter mes petites lèvres. Ta langue peut ainsi remonter jusqu’à mon clitoris. Je sens ta salive qui coule le long de mon sillon. J’adore.

Ta bouche essaie de gober toute ma vulve. L’aspiration crée un afflux de sang qui provoque un arc électrique de ma nuque jusqu’au bout de mes orteils. Un petit cri m’échappe. 

Je me concentre pour rester détendue, je suis de celles qui raidissent leur corps pour augmenter la sensation de plaisir. J’entre donc en lutte entre mes pulsions habituelles et mon envie de rester sur mon doux nuage. L’exercice est très excitant, je joue avec ma respiration pour que ce contrôle n’empêche pas mon lâcher prise.

Je réussis plutôt bien l’exercice, jusqu’au moment où tu poses ta bouche sur mon clitoris et que tu l’aspires, lui aussi. Tes succions sont longues et douces, puis tu aspires plus fort, plus vite. Alors je n’y tiens plus. Mes cuisses se raidissent, enfonçant mes talons dans tes épaules. Mon dos se cambre, ma tête se renverse. Ma main a attrapé tes cheveux. Les pulsions ont repris le dessus. J’étais docile, je deviens sauvage. 

Tes mains quittent mes fesses pour plaquer mes cuisses et les maintenir écartées. Tu appuies sur mon bassin pour limiter la cambrure de mon dos. Me cambrer dirige fatalement mon sexe vers le matelas, ce qui t’empêches d’avoir ma vulve bien offerte. 

C’est maintenant toi qui entre en lutte avec mon corps pour maintenir ta prise et continuer ton ouvrage. 

C’est bon et je te le dis. 

Je sens que je vais jouir et je te le dis aussi. 

D’un coup, tu libères mon clitoris. Ne veux-tu pas que je jouisse tout de suite ? Grand soupir, de soulagement, de déception ? Je ne sais plus trop. Je redescends en pression. Je lache tes cheveux, je caresse ton visage. 

Tu ne bouges plus. Tout à coup, je m’inquiète. Je soulève la couette. Il fait une chaleur tropicale là-dessous ! Tu profites de cette pause pour sortir ta tête et respirer l’air plus frais de la chambre. Tu es en sueur, dégoulinant, à deux doigts de la syncope… 

Heureusement, en aventurier averti,  tu as pensé à bien t’hydrater. 

J’en profite pour glisser discrètement ma main entre mes jambes. Je sens mon sang battre, mes lèvres sont gonflées, l’entrée de mon vagin est accueillante. Le tout est brûlant et mouillé. 

Et puis, soudainement, j’ai envie de ta bite au fond de moi. 

Mes entrailles réclament de me faire prendre. 

J’enroule mes jambes autour de ta taille pour t’attirer à moi. Je te veux tout entier en moi, là, maintenant. 

Je sens ta bite dressée et dure sur mon ventre. Je la veux en moi. Je te le dis. Je te supplie. 

Mais ce n’est pas ce que tu as prévu.

Tu détaches fermement mes jambes de tes hanches, tu plaques mes cuisses contre mon ventre et tu replonges dans la moiteur tropicale de mon entrejambe. 

Tu lèches à nouveau mes lèvres, tu craches sur ma chatte. Je sens ta salive, mélangée à ma cyprine, couler abondamment. Ta bouche et mon clito ne font plus qu’un. 

Le plaisir est immédiat. Je sens mon orgasme arriver doucement. 

Il commence dans mon clitoris puis vient irradier ma chatte. Ma colonne vertébrale se raidit, mes jambes aussi, jusqu’au bout de mes orteils. Tu ne luttes plus, tu laisses mon corps libre de vivre ce moment suspendu. Ma main a attrapé la tienne. Je crie. 

Je jouis, je te le dis. Merci… 

Mon moi sauvage est retourné se cacher dans mes entrailles. Je me reconnecte avec la tranquillité de la chambre. 

Tu t’extirpes doucement hors de la fournaise. Tu me bordes. Tu viens déposer un baiser sur mon front. 

-”Bonne nuit.”

Tu quittes la chambre. Je ferme les yeux. Je retrouve le moelleux du matelas, le confort de mon oreiller, l’onctuosité de ma couette. Je m’endors sur un petit nuage, humide. 

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